Ma Vie, mon Alimentation

Ma Vie,
Mon Alimentation

La maladie ainsi que les traitements anti-cancéreux vont affecter le quotidien des patients atteints d’un cancer, leurs habitudes de vie et leur équilibre.
Le pharmacien est l’un des professionnels de santé de proximité avec qui vous pourrez échanger sur les effets secondaires indésirables liés au traitement contre le cancer et qui pourra vous apporter des conseils et vous accompagner tout au long de la maladie.

En collaboration avec le laboratoire BIOGARAN,
PharmaVie vous accompagne pour mieux gérer votre alimentation pendant la maladie.


En collaboration avec le laboratoire NUTRICIA, PharmaVie vous accompagne pour mieux gérer votre nutrition pendant la maladie.

LES IMPACTS DU CANCER ET DES TRAITEMENTS SUR LES BESOINS ALIMENTAIRES²

En cours de traitement, de radiothérapie, de chimiothérapie ou après une chirurgie, il est nécessaire de conserver un bon état nutritionnel.

Si au cours du traitement l’appétit diminue, la perception des goûts se modifie, des désordres digestifs apparaissent, ou si l’alimentation devient difficile, des solutions existent pour contourner ces troubles alimentaires et vous aider à garder le plaisir de manger.

L’objectif de ce contenu a pour but de vous aider à conserver une alimentation adaptée pendant les traitements.

Identifier les effets secondaires pouvant être liés aux traitements.
Choisir les aliments qui conviennent le mieux.
Supprimer ceux qui les accentuent.

N’hésitez pas à demander à rencontrer un/une diététicien(ne). Cela permettra de vous donner des conseils et des recettes
personnalisés et adaptés à votre cas, avec l’accord du médecin.²

FAUT-IL PRENDRE DES PRÉCAUTIONS ALIMENTAIRES PARTICULIÈRES PENDANT OU APRÈS UN TRAITEMENT CONTRE LE CANCER ?

Pendant ou après un traitement contre le cancer, l’important est de maintenir votre organisme dans un bon équilibre, apprécié par la courbe de poids.

Au-delà de la maladie elle-même, ce sont les traitements qui, le plus souvent, peuvent être un obstacle au fonctionnement normal du système digestif.

Il faut donc trouver, dans la mesure du possible, les moyens de contourner les effets secondaires des traitements et de garder un poids et une force musculaire stable.²

PRÉCAUTIONS A PRENDRE EN COURS OU APRÈS UNE RADIOTHÉRAPIE²

La radiothérapie provoque une inflammation des tissus irradiés, qui entraîne des réactions variables suivant la région traitée.

La gorge, le pharynx, l’œsophage sont parfois irrités. Il est possible d’éprouver des difficultés à avaler, à mastiquer les aliments solides et de ressentir une modification du goût.

Les rayons peuvent assécher les glandes salivaires induisant une sensation de bouche sèche même à l’arrêt des traitements.

LES CONSEILS PRATIQUES DU QUOTIDIEN

Des douleurs abdominales, et parfois une diarrhée, peuvent survenir durant la période du traitement par irradiation. Votre alimentation devra être pauvre en fibres, anti-diarrhéique pendant une période limitée

PRÉCAUTIONS CONSEILLÉES À PRENDRE LORS D 'UNE CHIMIOTHÉRAPIE²

Il est possible d’éprouver, durant quelques jours, une perte d’appétit, une perturbation du goût ou de l’odorat, des nausées ou des vomissements.

Des dégoûts alimentaires, des intolérances à certains aliments ou certains groupes d’aliments peuvent apparaître durant la période de traitement.

Vous devrez écarter ces aliments pendant cette période et vous pourrez les réintroduire plus tard petit à petit, quand les effets secondaires de la chimiothérapie auront disparus.

LES CONSEILS PRATIQUES DU QUOTIDIEN

Il existe des astuces simples à connaître et des recettes gourmandes faciles à préparer pour contourner certains troubles alimentaires liés aux effets secondaires des traitements et conserver ses habitudes alimentaires le plus longtemps possible.

Nos astuces !

Pendant les traitements, écoutez-vous, et écoutez votre appétit.
Mangez quand la faim se fait ressentir.

ÉQUILIBRER
SON ALIMENTATION²

Les aliments sont répartis dans plusieurs familles. Une alimentation équilibrée doit apporter des aliments de chacune de ces catégories :
	L'EAU Buvez 1,5L d’eau par jour. Grâce à son apport en sels minéraux l’eau permet de réhydrater notre corps ainsi que de compenser les pertes naturelles de notre organisme.
	LES FRUITS & LÉGUMES Privilégiez les fruits et les légumes crus ou cuits Ils sont sources de fibres, de minéraux ainsi que de vitamines.
	LES PROTÉINES Les viandes, les poissons et oeufs à consommer une à deux fois par jour Les viandes rouges, blanches, poissons, crustacés et oeufs sont riches en protéines et fer. Elles peuvent aussi être remplacées par les protéines végétales comme par exemple les lentilles, le blé, le soja etc. Il est néanmoins important d’avoir un apport en protéines animales suffisant pour couvrir l’ensemble des besoins nutritionnels.
	LES FÉCULENTS A consommer à chaque repas Pain, céréales, pâtes, riz, semoule, pomme de terre, pour leur apport énergétique, leurs fibres, leurs vitamines et minéraux.
	LAIT ET PRODUITS LAITIERS A alterner. Fromages, fromage frais, yaourts, desserts lactés, pour leur apport en protéines, calcium et vitamines.
	MATIÈRES GRASSES À CHAQUE REPAS Privilégier les matières grasses végétales en variant les huiles. Le beurre, l’huile, la crème fraîche apportent de l’énergie, des vitamines et lesacides gras essentiels.

DES CONSEILS, DES ASTUCES ET DES RECETTES PAR TROUBLE

PERTE D'APPÉTIT				DIARRHÉE

DIFFICULTÉ À AVALER				CONSTIPATION

BOUCHE SÈCHE				TROUBLE DU GOÛT

APHTES & MUCITES				FATIGUE

NAUSÉES ET VOMISSEMENTS				PERTE DE POIDS

VOUS N'AVEZ PAS D'APPÉTIT ?
1 patient sur 2 éprouve une diminution de l’appétit
Les patients ayant un traitement contre le cancer peuvent faire face à une perte d’appétiten raison du traitement en lui-même, des effets secondaires liés au traitement pouvant causer des douleurs, de l’anxiété ou même la maladie en tant que telle.
LES TRUCS ET ASTUCES² :

FRACTIONNEZ LES REPAS Il est préférable de manger 6 à 8 fois par jour de petites quantités d’aliments, de préférence riches en calories et en protéines sous un faible volume : • des aliments salés : dés de jambon, de fromage ou crème de gruyère, rondelles de saucisson, chips, gâteaux apéritifs salés…, • des aliments sucrés : flan, gâteau de semoule ou de riz, glace, fromage frais, yaourt, petits suisses, fromage blanc, fruits secs, compote, céréales au lait, barre de céréales Pensez à rincer régulièrement votre bouche : une boisson gazeuse acidulée peut aider à mieux apprécier les aliments

	CONSERVEZ LES PLAISIRS DE LA TABLE Malgré la perte de l’appétit, accordez-vous du temps pour planifier vos repas, pensez à vos courses. Au moment du repas, prenez le temps de manger à table avec des assiettes dressées et éviter de manger seul.

FAVORISEZ LES PETITES QUANTITÉS Consommer des aliments dans des formats plus petits, avec des portions plus adaptées peut stimuler l’appétit. Par exemple, les verrines permettent de consommerdes aliments dans un contenant plus ludique et avec des portions plus adaptées pour une personne ayant une perte de l’appétit.

	ELOIGNEZ LES REPAS DES PRISES DE TRAITEMENTS

PRATIQUEZ UN EXERCICE PHYSIQUE MODÉRÉ Au-delà du bien-être que procure la pratique d’une activité physique, elle permet aussi de stimuler l’appétit et maintenir votre force musculaire.

	PRIVILÉGIEZ LES CALORIES Pour une diminution de l’appétit, il est important de prendre en compte chaque bouchée c’est pourquoi favorisez des aliments de petites tailles mais avec un fort indice calorique comme par exemple les amandes, le jaune d’oeuf, le gruyère. Vous pouvez par exemple enrichir en calories certains aliments comme par exemple en ajoutant du miel dans sa compote ou bien de la crème dans certains plats. Nous conseillons aussi de privilégier des boissons riches en protéines.

ASSAISONNEZ VOS PLATS : Grâce aux épices, aux herbes, au citron vous pouvez relever le goût de vos plats.

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VOUS AVEZ DES DIFFICULTÉS A AVALER ?
Stimuler la production de salive, permet d’éviter les fausses routes. La salive facilite le glissement du bol alimentaire dans les voies digestives supérieures. Un flot salivaire insuffisant rend donc la déglutition difficile². Le goût des aliments, leur texture, la température peuvent servir de stimulant pour la production de salive, la mastication et la déglutition². Les troubles de la déglutition peuvent venir de la difficulté à fermer les lèvres ou à bouger la langue pour contrôler les aliments pendant la mastication ou pour les pousser au fond de la bouche. Les muqueuses peuvent être impactées par les traitements contre le cancer².

LES TRUCS ET ASTUCES² :

MANGEZ DES ALIMENTS FORTEMENT SALES OU SUCRES

	CONSOMMEZ DU JUS DE CITRON, VINAIGRE, PRODUITS ACIDULÉS ET ÉPICES qui peuvent aider à la reconnaissance en bouche et donc faciliter la déglutition (sauf contre-indication après certains traitements).

CONTRÔLER LA DÉGLUTITION A L’AIDE DE LA TEMPÉRATURE DES ALIMENTS Les aliments bien chauds ou glacés sont plus facilement identifiés et avalés que les aliments tièdes.

	FAITES ATTENTION A LA CONSISTANCE DES ALIMENTS Ils doivent avoir une texture lisse et uniforme (potage épais, purée de légumes, flan, fromage blanc…). Les produits épais sont plus faciles à avaler car ils restent compacts dans la bouche, en revanche, les boissons plus fluides arrivent très rapidement dans la gorge et risquent de provoquer des « fausses routes ».

NE JAMAIS UTILISER DE LIQUIDE POUR AIDER A AVALER DES ALIMENTS SOLIDES Deux textures différentes dégluties en même temps majorent le risque de fausse route.

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VOUS AVEZ LA BOUCHE SÈCHE ?
Extrait du livre « Mieux Dans Mon Assiette avec le cancer »
"L’un des effets indésirables caractéristique des traitements du cancer est la sècheresse buccale. La sécheresse buccale peut entrainer des douleurs dans la bouche suite à des lésions des muqueuses en raison de la chimiothérapie ou la radiothérapie"
LES TRUCS ET ASTUCES² :

RINCEZ-VOUS LA BOUCHE AVEC UNE SOLUTION SALINE pour permettre d’humidifier et de nettoyer les muqueuses.
Astuce ! Mélanger 75cl d’eau bouillie refroidie avec 1 cac* de bicarbonate de soude ou de sel de mer. *Cuillère à café
	BUVEZ 1.5L D'EAU PAR JOUR Sans attendre la soif, hydratez-vous régulièrement pour maintenir les muqueuses humides plus longtemps.
	Astuce ! Rincer bien votre bouche, les restes de dentifrice assèchent les muqueuses.
FAVORISEZ DES ALIMENTS QUI AIDENT A NETTOYER LES MUQUEUSES L’ananas, le citron ou le kiwi aident à nettoyer les muqueuses buccales.

	LUBRIFIEZ LA BOUCHE EN DEBUT DE REPAS … à l’aide d’aliments gras comme la crème fraiche, le beurre, l’huile d’olive.

SUPPRIMEZ LA POMME DE TERRE Les particules restent collées sur les muqueuses de la gorge et irritent

	FAVORISEZ LES ALIMENTS APPORTANT UNE SENSATION DE FRAICHEUR

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VOUS AVEZ DES APHTES ET DES MUCITES ?
Extrait du livre « Mieux Dans Mon Assiette avec le cancer »
"Les mucites sont les aphtes et inflammations de la muqueuse de la bouche. Ces altérations peuvent conduire à des ulcères. Ces troubles sont des effets secondaires très fréquents et qui peuvent être douloureux et inconfortables pour les patients."
LES TRUCS ET ASTUCES² :

FAVORISEZ DES ALIMENTS FROIDS ET NEUTRES … ils procurent un effet apaisant sur la muqueuse.

	BUVEZ A LA PAILLE … afin d’éviter le contact des liquides avec la bouche.

PRIVILÉGIEZ LES REPAS CRÉMEUX ET ONCTUEUX … les textures souples seront moins douloureuse en bouche.

	ÉVITEZ LES ALIMENTS ACIDES … qui pourraient provoquer une sensation de brûlure au contact des muqueuses.

ÉVITEZ LES ALIMENTS DURS ET SECS … qui nécessiterait de mastiquer ou de croquer pouvant blesser ou irriter les muqueuses.

	PRENEZ SOIN DE VOTRE BOUCHE
	Astuce ! Effectuer un bilan dentaire avant de commencer les traitements.

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VOUS AVEZ DES NAUSÉES ET DES VOMISSEMENTS ?
Extrait du livre « Mieux Dans Mon Assiette avec le cancer »
Les nausées et les vomissements sont des troubles fréquents lorsqu’un patient suit un traitement contre le cancer. Les nausées et vomissements peuvent entrainer une fatigue, une altération de l’état général du patient pouvant aller jusqu’à la dénutrition.
LES TRUCS ET ASTUCES² :

SOYEZ A L'ECOUTE DE VOS ENVIES ... et mangez quand l’envie se fait ressentir même si cela bouleverse vos habitudes ou votre rythme alimentaire.
Astuce ! L’alimentation nocturne peut parfois être mieux toléré.
	MANGEZ MÊME EN PRÉSENCE DE NAUSÉES Il est recommandé de manger car plus l’estomac est lesté, moins il rejette facilement les aliments²

SUPPRIMEZ LE CAFÉ AU LAIT ET LES PRÉPARATIONS AU LAIT Remplacez-les par un thé ou un café léger et mangez un morceau de fromage type gruyère²

	MANGEZ RÉGULIÈREMENT DES PETITES QUANTITÉS … pour éviter d’avoir l’estomac vide (qui intensifient les sensations d’inconfort)

ÉVITEZ LES ALIMENTS CHAUDS … qui dégagent une odeur pouvant déclencher plus facilement les nausées

	PRÉFEREZ LES ALIMENTS LISSES ET ÉPAIS (potages épais, purée de pomme de terre ou de légumes, flan, semoule ou tapioca…) car les aliments en morceaux augmentent le brassage de l’estomac ce qui favorise les vomissements, alors que plus les aliments sont homogènes, plus ils passent rapidement dans les intestins²

EVITEZ DE FAIRE LES BAINS DE BOUCHE IMMEDIATEMENT APRES LE REPAS²

	CHOISISSEZ DES ALIMENTS CUITS SANS GRAISSE Ajoutez du beurre cru après cuisson car les graisses cuites restent plus longtemps dans l’estomac²

NE CONSOMMEZ PAS D’ALIMENTS ACIDES (AGRUMES, VINAIGRETTE…)²

	BUVEZ RÉGULIÈREMENT …de petites quantités

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VOUS SOUFFREZ DE DIARRHÉE ?
Le traitement anti-cancéreux d’un patient pouvant amener au changement du rythme de vie ou bien le stress peuvent avoir un impact sur le transit intestinal pouvant engendrer des diarrhées se manifestant sous différentes formes. Ces troubles liés aux traitements peuvent avoir un lourd impact sur l’état général du patient engendré par la déshydratation et la dénutrition. Il est important d’adapter votre alimentation pendant une période limitée.
LES TRUCS ET ASTUCES² :

FAVORISEZ LES ALIMENTS RALENTISSANT LE TRANSIT ET AUGMENTANT LA CONSISTANCE DES SELLES … comme par exemple bouillon et purée de carottes, riz, banane écrasée, pomme crue râpée finement, tapioca, compote ou gelée de coing, flocons d’avoine cuits…
Astuce ! consommez le riz accompagné de son eau de cuisson !
	LIMITEZ LES CHEWING-GUMS ET LES BONBONS SANS SUCRE … qui contiennent du sorbitol, un édulcorant à effet laxatif.

ÉVITEZ LES FROMAGES FRAIS (yaourt, fromage blanc, petits suisses…) ET LES LAITAGES (creme, flan, oeuf a la neige, glace…)

	LIMITEZ LES BOISSONS GLACEES OU GAZEUSES ET LES JUS DE FRUITS CRUS

LIMITEZ LES FRITURES, CHARCUTERIES, SAUCES, GRAISSES CUITES, MAYONNAISE ET CREME FRAICHE

	LIMITEZ LES ALIMENTS RICHES EN FIBRES ² … les légumes ou fruits crus (épinards, haricots verts, tomates…) ainsi que les légumes filandreux et à pépins peuvent provoquer des flatulences (petits pois, choux, champignons, oignons),

REMPLACEZ LE PAIN PAR DES BISCOTTES, SUPPRIMEZ LES CEREALES COMPLETES

	HYDRATEZ-VOUS REGULIEREMENT … …afin de compenser les pertes d’eaux et de minéraux liés aux diarrhées.

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VOUS SOUFFREZ DE CONSTIPATION ?
La constipation est une notion qui est variable d’un individu à l’autre. Cependant généralement nous parlons de constipation lorsqu’un individu adulte va à la selle moins de trois fois par semaine. La constipation peut survenir chez un patient en raison de son changement d’alimentation, de rythme, du stress ou bien certains médicaments pour palier à d’autres maux liés à son traitement anti-cancéreux.
TRUCS ET ASTUCES :

CONSOMMEZ DES FRUITS ET DES LEGUMES ² … ils sont riches en fibres et aide à réguler le transit. Privilégiez les légumes verts et fruits crus ou cuits.

	PRIVILEGIEZ LES LEGUMES VERTS ET FRUITS CRUS OU CUITS.
	Astuce ! Les aliments mouillés aident à la progression des selles dans l’intestin, (courgettes, épinards hachés, salade cuite, compote de pommes ou de pruneaux)².
FAVORISEZ LES FRUITS SECS, CEREALES ET PAINS COMPLETS, LEGUMES SECS ET FLATULENTS (petits pois, choux, lentilles, champignons, oignons, salsifis…).

	INTENSIFIEZ LA CONSOMMATION DE BOISSONS ET REPARTISSEZ-LES TOUT AU LONG DE LA JOURNEE. ²
	Astuce ! Consommez de l’eau mais aussi les jus de fruits à jeûn : jus de pruneaux, pomme ou raisin.
CONSOMMEZ DU THE ET DU CAFE ² … connus pour avoir des vertus laxatives.
Astuce ! Ne pas consommer plus de trois tasses par jour !
	PRATIQUEZ UNE ACTIVITE PHYSIQUE REGULIERE … qui permet la contraction des abdominaux et stimule l’intestin

Au-delà des conseils nutritionnels, CERTAINS MEDICAMENTS PRESCRIT PAR UN MEDECIN PEUVENT SOULAGER LES TROUBLES DU TRANSIT.

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VOUS AVEZ DES TROUBLES DU GOÛT ?
Les altérations du goût sont très fréquentes pour les patients, d’ailleurs 63% d’entre eux déclarent que la chimiothérapie provoque une distorsion des goûts³. Elles peuvent se manifester sous différentes formes comme la perte totale ou partielle de gout, une perception erronée du gout (trop salé, trop sucré, trop amer, trop acide), ou un gout désagréable voire métallique de certains aliments en bouche.
TRUCS ET ASTUCES :

UN GOÛT DESAGREABLE DANS LA BOUCHE ?² Avant le repas faites un rinçage de bouche avec de l’eau gazeuse additionnée de jus de citron.

	LES REPAS PARAISSENT FADES ? Recherchez les aliments forts en goût (fromages fermentés, charcuterie, jambon fumé, poissons fumés…) et utilisez largement les herbes aromatiques (persil, thym, basilic, ciboulette, ail, échalotes…), les épices et les aromates (curry, paprika…).

LES ALIMENTS SEMBLENT AMERS ? Supprimez les viandes rouges, et remplacez-les par des viandes blanches (volaille, lapin…) du poisson, des oeufs, des quenelles, des quiches,pizzas, soufflés au fromage et des laitages…

	LES ALIMENTS SEMBLENT TROP SALES ? Cuisinez sans sel, évitez les aliments déjà salés par eux-mêmes (fromages, charcuterie, chips, gâteaux apéritifs, cacahuètes salés, bouillons de bœuf ou de volaille…).

UN GOUT METALLIQUE DANS LA BOUCHE ? Commencez le repas par une boisson acidulée (jus de fruit ...). Préférez les poissons, les oeufs et les laitages aux viandes. Préférez les féculents (pommes de terre, pates, riz) aux légumes. Adoucissez les légumes en ajoutant de la sauce blanche (béchamel).

	UN DEGOUT POUR LA VIANDE ROUGE ? On peut la remplacer par de la volaille, des oeufs, du poisson, des quenelles, des quiches, de la pizza, des soufflés au fromage ou au thon, des laitages ou des fromages qui sont des aliments riches en protéines.

LES ODEURS ECŒURENT ? Préparez des repas froids, des salades composées, des assiettes de fromage ou de charcuterie, des sandwiches…Ne mangez pas dans la cuisine où les odeurs de cuisson sont persistantes.

	DES DEGOÛTS ALIMENTAIRES PRONONCES ? En cas de dénutrition, consultez votre médecin qui pourra vous prescrire des compléments nutritionnels oraux, précieux pour apporter des protéines et des calories sous une forme qui ne rappelle pas les aliments.

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Retrouvez plus de recettes et astuces sur le site : https://www.mieuxdansmonassietteaveclecancer.fr/ Et pour plus de recettes retrouvez « Ma Cuisine à la carte » un outil développé par Biogaran pour vous aider à trouver des recettes selon les troubles alimentaires liés aux effets secondaires les plus fréquents des traitements contre le cancer.

VOUS VOUS SENTEZ FATIGUÉ(E)?
La fatigue est un des effets secondaires les plus fréquents. Cette fatigue entraîne une diminution de l’appétit. Si vous n’avez pas envie de préparer les repas et que cela devient pénible pour vous, vous pouvez :

TRUCS ET ASTUCES :

FAITES-VOUS AIDER PAR VOTRE ENTOURAGE, SI CELA EST POSSIBLE.

	UTILISEZ DES PLATS CUISINES TOUT PRETS.

AYEZ TOUJOURS UNE PETITE RESERVE DE PRODUITS QUE VOUS AIMEZ de façon à pouvoir manger au moment où vous en avez envie, sans avoir à cuisiner.

	FAITES-VOUS LIVRER VOS REPAS A DOMICILE.

ADRESSEZ-VOUS A LA MAIRIE DE VOTRE DOMICILE QUI VOUS INFORMERA un service de livraison de repas à domicile peut vous aider à vous alimenter correctement en évitant de cuisiner.

	PRATIQUEZ UNE ACTIVITE PHYSIQUE ADAPTEE.

LA CUISINE AU QUOTIDIEN :
Quelques conseils à destination du cuisinier Celui qui mange n’est pas forcément celui qui cuisine ! Que vous cuisiniez pour toute la famille ou exclusivement pour la personne traitée pour un cancer, il y a certains conseils à suivre pour garantir le bien-être de tous. L’alimentation, c’est aussi la sélection, la préparation et la cuisson de ses aliments.
Le choix des aliments²


LE NUTRI-SCORE, UN MOYEN POUR BIEN CHOISIR VOS ALIMENTS
Pour vous faciliter la compréhension des informations nutritionnelles, le Nutri-Score, conçu dans le cadre du Programme National Nutrition Santé, est présent sur les emballages des aliments et vous aide à acheter des aliments de meilleure qualité nutritionnelle.⁴
QUELLE FORME PREND LE NUTRI-SCORE ?⁴ Il s’agit d’un logo à 5 couleurs apposé sur la face avant des emballages. Grâce à une lettre et à une couleur, il vous informe sur la qualité nutritionnelle d’un produit. Chaque produit est ainsi positionné sur une échelle à 5 niveaux allant : du produit le plus favorable sur le plan nutritionnel (classé A) au produit le moins favorable sur le plan nutritionnel (classé E) La catégorie à laquelle appartient l’aliment est mise en exergue sur le logo par une lettre plus grande

	QUELS SONT LES PRODUITS CONCERNES PAR LE LOGO ?⁴ À quelques exceptions près (herbes aromatiques, thés, cafés, levures, etc.), tous les produits transformés et les boissons sont concernés par le Nutri-Score. Les produits non transformés comme les fruits et légumes frais ou le poisson frais ne sont pas concernés, de même que les boissons alcoolisées

COMMENT LE NUTRI-SCORE VOUS AIDE-T-IL A CHOISIR LES PRODUITS QUE VOUS ACHETEZ ?⁴ Complémentaire des recommandations du PNNS qui recommandent, par exemple, de consommer au moins 5 fruits et légumes par jour ou de limiter la consommation de produits sucrés, le Nutri-Score peut vous aider lorsque vous faites vos courses à : choisir entre plusieurs produits d’un même rayon comparer la qualité nutritionnelle pour un même produit de différentes marques

PO8562-02/21

Bibliographie :

Enquête réalisée par LaSalle Beauvais portant sur 160 patients de l’Hôpital de Beauvais traités pour un cancer, dont un volet réalisé sur 43 patients porte spécifiquement sur les comportements et motivations des patients vis-à-vis des produits laitiers, leur consommation et leur usage en cuisine - Novembre 2013 – http://www.cerin.org - Consulté à la date du 24/02/2021.
La ligue contre le cancer – Alimentation et cancer, comment s’alimenter pendant les traitements ? https://www.ligue-cancer.net/sites/default/files/brochures/alimentation-cancer_2017-11-.pdf Consulté le 24/02/2021
Cancer : en dénaturant le gout des aliments, la chimiothérapie fait perdre l’appétit (Juillet 2015) - http://sante-guerir.notrefamille.com/ - Consulté à la date du 24/02/2021
Programme National Nutrition Santé, Qu’est-ce que le Nutri-Score ; consulté le 24/02/2021

PERTE DE POIDS ET COMPLÉMENTS NUTRITIONNELS

Comment enrichir la valeur énergétique de votre alimentation ? L’objectif de l’enrichissement est d’augmenter les apports en énergie et en protéines sans manger davantage.
ALIMENTS RICHES À PRIVILÉGIER ( MATIÈRES GRASSES..) ET CONSEILS ASSOCIÉS
	Mangez des aliments naturellement riches en protéines animales (poissons, viandes, oeufs, produits laitiers) notamment dans la première partie de la journée (petit déjeuner, collation matinale, déjeuner).
	Pour les végétariens, n’oubliez pas d’associer des protéines animales (poissons, oeuf, fromage et produits laitiers) et végétales (céréales,légumes secs et légumineuses).
	Ajoutez dans les potages ou purées, de la viande, du fromage, des oeufs sous forme mixée, râpée ou encore de la poudre de lait.
	Utilisez des matières grasses comme le beurre ou la crème dans les sauces, les potages, les aliments mixés, les purées et les omelettes.
	Ne négligez pas les sources de sucre qui apportent une énergie immédiate (fruits, miel, confitures).
	En revanche, avant et après la maladie, une alimentation variée et équilibrée concourt à prévenir l’apparition d’une rechute dans certains cancers, comme le cancer du sein, en luttant contre la prise de poids.

LES COMPLÉMENTS NUTRITIONNELS ORAUX

QU'EST CE QUE LES CNO ?
Les CNO sont conçus pour apporter des protéines, de l’énergie, des vitamines et des minéraux en quantité adaptée aux besoins des personnes dénutries. Ce sont des produits prêts à l’emploi, prescrits par les médecins et disponibles en pharmacie. Ils sont utilisés sous contrôle médical, en cas de dénutrition, après échec d’une alimentation enrichie. Ils ne remplacent pas une alimentation habituelle mais la complètent.

	QUELS SONT LES TYPES DE COMPLÉMENTS NUTRITIONNELS ?
	Il existe une grande variété de CNO avec des arômes et des textures différentes pour s’adapter aux goûts et habitudes alimentaires de chacun : boisson type lactée ou jus, crème, biscuit, type yaourt, poudres de protéines, potages, formes mixées saveur vanille, fruits rouges, chocolat, caramel, pomme... Pour répondre à certaines problématiques de modifications de goût pouvant survenir au cours de la maladie et des traitements, il existe également des CNO goût neutre ou apportant une sensation de fraîcheur ou de chaleur en bouche.

		QUAND ET COMMENT LES CONSOMMER ?
		Les CNO se consomment de préférence à distance des repas. Ils peuvent être fractionnés en plusieurs prises dans la journée (une fois ouvert, suivez les instructions de conservation indiquées sur les produits). Les CNO sous forme de crème ou de boisson peuvent être consommés frais, tiédis ou glacés. Certains peuvent être intégrés facilement dans des recettes : mixé avec de la glace, des fruits frais, CNO lacté neutre dans purée ou potage, CNO type jus en sorbet, type crème avec un biscuit et de la chantilly…. La première fois, le pharmacien vous remettra les CNO pour 10 jours seulement. Ainsi, lorsque vous reviendrez chercher la suite de la prescription, le pharmacien évaluera votre observance (c.a.d le fait de bien prendre vos CNO) pour adapter si nécessaire le CNO à vos goûts et besoins.
Il arrive que cela ne soit pas suffisant pour maintenir votre poids. Dans ce cas, votre médecin pourra vous proposer une nutrition artificielle (entérale ou parentérale). Ces aides n’ont pas de lien avec le stade de la maladie. La nutrition entérale consiste à apporter les nutriments nécessaires au corps directement dans l’estomac par le biais d’une sonde. La nutrition parentérale, de son côté, permet l’apport de nutriments par perfusion. Ces 2 modes de nutrition peuvent être réalisés à votre domicile. Si vous souhaitez plus d’informations, parlez-en à votre professionnel de santé. Vous pouvez également consulter le site www.enteraledomicile.fr.
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Vous pouvez aussi retrouvez plus de conseils dans "Manger pour mieux me soigner", le livret de conseils rédigés par des experts autour de l’alimentation pendant le cancer.

VRAI /FAUX
IDÉES REÇUES

LE SUCRE NOURRIT LA TUMEUR ?

Le sucre est une source d’énergie pour tous les organismes vivants. Mais tout comme la maladie tumorale, un certain nombre de nos organes ont besoin de sucre de façon privilégiée pour fonctionner (cellules immunitaires, muscle, cerveau, foie, coeur..).

Si vous coupez le sucre à la tumeur, vous le coupez aussi aux organes qui ne peuvent plus fonctionner correctement. Vous risquez de vous dénutrir. Nous savons aujourd’hui que la dénutrition a des conséquences fonctionnelles importantes (risque d’infection, de complications post-opératoires, augmentation de la toxicité des traitements notamment).

Nous savons également que certaines cellules tumorales sont capables de processus adaptatifs extrêmement rapides. Si l’on prive la tumeur de sucre, elle est capable d’utiliser d’autres sources énergétiques, comme les protéines, qu’elle va puiser dans les muscles en les affaiblissant d’autant.

A ce jour, il n’y a aucune donnée dans les études épidémiologiques qui associe la «consommation excessive de sucre» et la croissance tumorale. C’est pourquoi il n’y a pas de recommandations à l’heure actuelle qui interdisent aux patients atteints de cancer de consommer des aliments riches en sucres.

LES COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES ET LES HUILES ESSENTIELLES AMÉLIORENT LE BÉNÉFICE DE LA CHIMIOTHÉRAPIE ?

Sauf cas particulier, sous contrôle médical, la consommation de compléments alimentaires (un complément alimentaire n’est pas un complément nutritionnel) et d’huiles essentielles n’est pas recommandée. Leur action sur les traitements peut conduire à une surtoxicité ou à une moindre efficacité.

Par contre, les herbes aromatiques et les épices consommées sous forme d’aromates dans les plats cuisinés ne posent aucun risque d’interaction médicamenteuse.

Si vous consommez des compléments alimentaires, il est donc indispensable d’en informer le médecin traitant et l’oncologue, même s’ils ne posent pas la question.

LES PRODUITS LAITIERS STIMULENT
LA CROISSANCE DES CELLULES TUMORALES ?

Les facteurs de croissance contenus naturellement dans le lait sont détruits en grande partie par les traitements thermiques forts, ainsi que par la fermentation lactique.

Ainsi, le lait stérilisé UHT, les yaourts ou encore les fromages contiennent une très faible quantité de ces facteurs,
qui se retrouveront à des niveaux infimes dans le sang, ce qui ne peut participer de façon déterminante au métabolisme cancéreux.(ANSES. Rapport d’expertise collective. Etude des liens entre facteurs de croissance, consommation de lait et de produits laitiers et cancer. Avril 2012).

Il n’y a pas de raison d’exclure les produits laitiers de l’alimentation durant un traitement anti-cancer.

LE RÉGIME CÉTOGÈNE ?

Le régime cétogène consiste à réduire ses apports glucidiques sans restriction de l’apport énergétique total et en eau. La part des lipides est donc augmentée fortement.

L’organisme tire alors son énergie de la dégradation des lipides.

Ce régime bouleverse fortement les habitudes alimentaires et exclut de nombreux aliments du quotidien, pouvant entrainer une perte d’appétit chez des patients qui ont déjà un risque élevé de dénutrition.

Il peut également occasionner des troubles digestifs liés à son apport important en lipides (nausées, vomissements, diarrhées) et une constipation par son faible apport en fibres.

Il est recommandé à l’heure actuelle de ne pas suivre de régime restrictif.

JE PEUX JEÛNER SUR LE TEMPS DU TRAITEMENT ?

Selon les recommandations du réseau NACRe (jeûne, régimes restrictifs etcancer : revue systématique des données scientifiques et analyse socio-anthropolgique sur la place du jeûne en France.NACRe 2017) :

"Il n’y a pas de preuve à l’heure actuelle, chez l’Homme, d’un effet bénéfique du jeûne et des régimes restrictifs pendant la maladie, qu’il s’agisse d’effet thérapeutique ou d’une interaction avec les traitements anti-cancéreux.

Pendant les traitements, la pratique du jeûne ou les régimes restrictifs présente un risque d’aggravation de la dénutrition et de perte musculaire.

Il n’est donc pas recommandé de pratiquer le jeûne sur le temps du traitement ou en dehors."

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